Au sortir des travaux de la 40ème Assemblée Générale de la FANAF tenue à Abidjan du 15 au 18 février 2016, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que l’assurance africaine entre dans une seconde génération. Et bien plus, le futur tel qu’envisagé et dessiné lors des nombreux échanges denses et riches est déjà à nos portes et se présente comme un défi majeur pour le développement et la croissance de l’industrie de l’assurance. Je voudrais faire allusion à la numérisation qui induit l’avènement d’une économie numérique dans laquelle l’assurance dans sa pratique doit entrer dans un nouveau monde, voire dans une nouvelle planète pour s’épanouir. Hier, les grands carrefours commerciaux étaient ralliés par mer, puis par route, et de plus en plus par les airs. Aujourd’hui, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ont créé de nouveaux boulevards constitués de voies rapides qui relient l’offre et la demande dans tous les compartiments de notre métier. L’exigence du temps devenant par conséquent supérieure à celle de l’espace.